Concert

Ultra Light Blazer

Hip-Hop/Jazz

Rareté du calendrier, un 29 février, ça n’arrive que tous les 4 ans. C’est à peu près à la même fréquence que l’on programme cette petite pépite sonore dans nos murs. Amoureux de la musique live, réjouissez-vous, le délai de prescription est passé : Ultra Light Blazer revient mettre le feu à votre vie nocturne.

La musique d’Ultra Light Blazer est précise et ciselée, drivée par le flow d’Edash, musclée par le soft power du jeu de Jonas Muel. Le MC et le saxophoniste soufflent sur les mêmes braises, celles d’un groove laissé loin des machines, confié aux instruments live. Plus souple, plus vivant. Plus intime, paradoxalement aussi, ce jazz-rap anglophone. Edash, qui vient du Malawi, s’est juré de n’écrire en français que lorsqu’il pourrait faire aussi bien que Brel. De là à y voir une explication de Patience, leur dernier album, il n’y a qu’un rebond. À exécuter les deux pieds joints.

 

Avec pour modèles, Steve Coleman, Omar Sosa, Quite Sane qui ont intégré le rap à leur musique, Ultra Light Blazer cherche par le dialogue soliste/MC à tendre vers un son unique. Dialogue auquel répond comme un écho, l’échange tonique de Julien Sérié à la batterie et de Guillaume Marin à la basse.